Caractères à éviter pour les albums photos dans Friendica

Lors de la création d'un album photos dans Friendica, si l'on emploie les carractères type : " ou ', le résultat sera que les photos ne seront pas visibles.

#trucs&astuces #friendica

A l'ouest de la Moselle allemande, du nouveau pour les frontaliers

Depuis le 3 mars dernier et après de longues années d'attente, la "Weststrecke" entre Igel et Ehrang en Allemagne est enfin réactivée. La gare historique d'Ehrang à la bifurcation entre l'Eifelstrecke et la Moselstrecke n'est plus desservie et est remplacée par un nouvel arrêt : Trier-Hafenstrasse. L'arrêt d'Ehrang-Ort, lui, continue d'être desservi.

Cette réouverture permet aux voyageurs et aux frontaliers allemands de l'autre rive de la Moselle d'avoir de meilleures connexions avec le Grand-Duché de Luxembourg voisin.

Depuis ce lundi, la relation RB 83 Luxembourg - Wittlich-Hbf ne passe donc plus par Trier-Hbf mais par cette "nouvelle" ligne.

Les cinq nouveaux arrêts sont :

• Trier-Zewen
• Trier-Euren
• Trier-West
• Trier-Pallien
• Trier-Hafenstrasse

#CFL #DBAG #CheminsDeFer

Le tramway de Luxembourg est arrivé au Findel

Au terminus du Findel - mars 2025

Introduction

Ce 2 mars 2025 marque la mise en service de la dernière section de la première ligne de tramway moderne de la ville de Luxembourg mais pour en arriver là, il aura fallu près de quarante ans et bien des projets et même des travaux inutiles !

Néanmoins, depuis que ce tramway est entré dans le paysage de la capitale du Grand-Duché, on peut dire que c’est un succès à tel point que d’autres projets sont en cours de réalisation ou en finalisation d’études préalables. Ainsi, une ligne de tram rapide devrait d’ici quelques années relier Esch-Belval au terminus de la Cloche d’Or (Stadion) en attendant une seconde ligne sur le plateau du Kirchberg et une ligne devant desservir le nouveau quartier de Hollerich dont elle sera l’épine dorsale.

Un long chemin jusqu’à la mise en service du premier tronçon

Le 10 décembre 2017, soit un peu plus de deux après le début des travaux, marque le retour du tram à Luxembourg-Ville avec l’ouverture de la première section du tramway moderne entre le Pont-Rouge et le Luxexpo sur le plateau du Kirchberg. Le terminus (provisoire) du Pont-Rouge est accessible par un tout nouveau funiculaire qui fait la liaison entre la tramway et la nouvelle halte ferroviaire « Pfaffenthal-Kirchberg » sur la ligne du Nord qui relie Luxembourg à Troisvierges.

Derrière cette inauguration se cachent trente années de palabres, projets divers, tentatives d’empêcher la construction du tramway, … En effet, c’est en 1987 que les écologistes évoquent le retour du tramway à Luxembourg sans doute s’inspirant des exemples nantais ou grenoblois.

Kirchberg - Parlement Européen - mars 2018

Cependant, c’est à partir de 1997 que les choses commencent à bouger vraiment avec un premier projet B-T-B (Bus-Tram-Bunn) qui prévoyait un train-tram, technologie très en vogue à l’époque à l’instar de Karlsruhe. L’idée est géniale : les tramways circulent en ville comme un tramway et en périphérie utilisent les voies de chemins de fer.

Parallèlement, un projet de tramway pour la Nordstad (Ettelbruck – Diekirch) voit le jour. L’idée d’un tram entre la Gare centrale et Luxexpo commence à émerger. Le plan est ambitieux et une rame du Saarbahn, le dernier né des trains-trams en Allemagne participe à une campagne d’essais sur la ligne en antenne d’Ettelbruck à Diekirch en remplacement des rames habituelles.

Divers projets voient le jour avec des liaisons nouvelles depuis la ligne du nord vers le Kirchberg et vers la ligne de Wasserbillig. Un tronçon urbain est également prévu de la gare centrale de Luxembourg vers le Kirchberg. Un accord de principe est voté au parlement en 2003 mais sera remanié à nouveau en 2006.

Ambiance colorée de l'intérieur des rames du tramway de Luxembourg

Le projet de 2006 prévoit une ligne de tramway de Howald au Kirchberg en passant par Cessange où une nouvelle gare d’échange aurait du être construite et le centre-ville. La liaison depuis le ligne de Wasserbillig est toujours à l’ordre du jour jusqu’au Kirchberg et doit desservir l’aéroport par une gare souterraine dont le gros œuvre sera construit mais reste inutilisé jusqu’à aujourd’hui et le restera sans doute (divers projets existent cependant pour une réaffectation du site). A noter qu’il n’est plus question de train-tram et la liaison ligne 3 – Findel – Luxexpo (F.I.L.) aurait du être une ligne de train classique.

Le tracé de la gare centrale à Luxepo est celui qu’emprunte le tramway aujourd’hui.
Il faudra encore neuf ans avant que les travaux ne débutent réellement, la crise financière de 2008 est passée par là et les opposants tentent à trois reprises d’obtenir un referendum sur le tramway, en vain.

Une accélération de la construction

Après le premier tronçon, tout va s’accélérer en ce qui concerne la construction des autres tronçons. Ainsi, le 27 juillet 2018 le tram atteint la place de l’Étoile, la gare centrale est atteinte le 13 décembre 2020, Bonnevoie le 11 septembre 2022, le 7 juillet c’est le terminus du Stade à la Cloche d’Or qui est atteint et enfin, le 2 mars 2025 l’autre terminus de la ligne 1 est atteint et depuis la ligne relie l’aéroport du Findel à la Cloche d’Or en passant par le Kirchberg et la gare Cenrale.

Lycée Bonnevoie, terminus intermédiaire - décembre 2022

Le trajet entre Luxexpo et le Findel

Cette ultime section de la ligne 1 du tramway luxembourgeois est longue de 3,9 km et ne comporte qu’une seule station intermédiaire, Héienhaff, un nouveau pôle multimodal avec un parc relais de 450 places qui ouvrira fin avril 2025 et en correspondance avec plusieurs lignes de bus.

L’élément le plus imposant est sans conteste le pont en courbe de 110 mètres qui enjambe les nombreuses voies de l’autoroute A1 venant de Trier peu après le Luxexpo. Ensuite, il y a une longue section à travers la forêt où le tram circule à la vitesse maximale de 70 km/h, ce qui préfigure ce que sera sans doute le tram rapide qui devrait relier Esch-sur-Alzette et Luxembourg en 2035.

La ligne a son terminus à l’aéroport du Findel, le principal aéroport du Grand-Duché de Luxembourg qui jusqu’ici n’était desservi que par les bus municipaux. Dorénavant, en moins de 30 minutes et à raison d’un départ toutes les huit minutes, il est encore plus facile de rejoindre l’aéroport.

L’avenir

Nous l’avons déjà évoqué plus haut, une ligne de tram rapide est cours de réalisation entre le terminus de la Cloche d’Or et Esch-Belval avec une section de 10 km sans arrêt où le tram circulera à 100 km/h. Cette ligne longera l’autoroute A4 et une autoroute à vélo y est aussi prévue le long de la ligne.

En ville, diverses extension vers le parc relais « Bouillon » et le Centre hospitalier sont également à l’étude et il semble acquis qu’une seconde ligne desservira le Kirchberg par le boulevard Adenauer parallèle au tracé actuel tracé par l’avenue J.F.K.

Tramway au terminus de la Cloche d'Or - Stadion - juillet 2024

Bibliographie et liens

• Article de RTL sur le prolongement vers le Findel
• LE site des amateurs de trains du Grand-Duché!
• Le site officiel du tramway
• Article détaillé sur le tram rapide vers Esch-Belval
• Page wikipédia
• Divers volumes de la collection "Spoorwegen" de Richard Latten
• Divers articles du site rail.lu susmentionné et documents officiels du gouvernement luxembourgeois
• Album de photos dédié au tramway de Luxembourg - photos personnelles

#tramway #Luxembourg #mobilité

Hike and Rail : en rando avec les CFL de Kautenbach à Michelau

Une tradition déjà ancienne

le tracé du parcours

Depuis au moins 1990, il existe des balades de gare à gare au Grand-Duché de Luxembourg qui ont, comme le nom l’indique l’avantage de pouvoir rallier le point de départ de la balade par le train (exceptionnellement avec un bus) et une fois arrivé, de reprendre le train pour rentrer chez soi.
Le réseau des balades CFL est réparti sur l’ensemble du pays et complète un vaste réseau de sentiers de grande randonnée (sentiers nationaux) et de balades en tout genre. En outre, l’excellente desserte des lignes et gare, rend la planification d’une balade très aisée puisque toutes les gares sont desservies sept jours sur sept de tôt le matin à tard le soir et au minimum une fois par heure.

La balade CFL n°5 : Kautenbach – Goebelsmühle

Parti au point du jour avec, une fois n’est pas coutume, l’autobus régulier de la ligne 83 Virton – Luxembourg qui m’amène à la place de l’Etoile d’où je rejoins l’arrêt Pont-Rouge/Pfaffenthal.
Grâce au funiculaire, j’arrive en moins de deux sur le quai de la gare ferroviaire sur la ligne dite du Nord vers Troisvierges et Liège. Un train pour Troisvierges est annoncé dans quelques minutes, je l’emprunte jusqu’à Kautenbach, point de départ de la première partie de la balade du jour.
Il est un peu plus de 8 heures 30 lorsque j’arrive à destination.
Le début de l’itinéraire suit un court instant la route qui mène au centre de la bourgade et juste après avoir franchi le passage à niveau de la petite ligne vers Wiltz, nous empruntons un chemin qui grimpe assez fort pour nous amener sur la crête.
Le soleil est généreux mais il fait encore bien froid et le givre donne un aspect brillant à la végétation. Nous suivons un chemin sur les hauteurs et pouvons bénéficier du chant des oiseaux et du calme ambiant. Seuls les trains qui passent dans la vallée viennent briser le silence ambiant.

Un des nombreux petits ruisseaux sur le parcours

Après avoir franchi un petit pont en bois au dessus d’une petite rivière sauvage commence la première section à chemin très étroit, il faut faire attention à ne pas déraper !
Au sortir de cette section sauvage, nous arrivons sur un plateau où les arbres, ont disparu, victimes du changement climatique… Ici aussi la forêt est malade.
Chemin faisant, nous entamons la descente vers la vallée de la Wiltz et Goebelsmühle, il y a pas mal de mésanges qui sautillent de branche en branche en poussant leur petits cris caractéristiques. J’aurai la chance de pouvoir en photographier une lors d’un bref moment où elle ne bouge pas.

Arrivé sur la route qui mène à la gare, nous embrayons directement sur la deuxième partie de la balade.

Nous quittons la vallée de la Wiltz pour celle de la Sûre près de Goebelsmühle

Pour ceux qui veulent s’arrêter là, il leur faudra passer le pont au-dessus de la Wiltz et des voies ferrées et suivre la route jusqu’à la gare d’où l’on pourra reprendre le train vers Luxembourg-ville ou Troisvierges.

La Balade CFL n°9 : Goebelsmühle – Michelau

Laissant la voie ferrée et la Wiltz, nous empruntons un court moment la route de Bourscheid et juste après le pont sur la Sûre dans laquelle la Wiltz se jette un peu plus loin, nous empruntons un moment la piste cyclable de la Sûre moyenne.
La balade CFL quitte la piste cyclable pour s’enfoncer dans la forêt mais pour ma part, j’ai suivi la piste cyclable jusqu’à Féischterhaff, une exploitation agricole sur les hauteurs de Goebelsmühle. J’ai du dans un moment de distraction loupé un marquage (qui est excellent au demeurant).

Panorama sur le Féischterhaff

Du Féischterhaff, nous passons un échalier pour entrer sur une pâture ou passe le chemin et après avoir franchi un second échalier, nous abordons la seconde section très escarpée et étroite sur des parois schisteuses caractéristiques du relief de la région de l’Éislek (Oesling).
Après cette assez longue et éprouvante section, nous rejoignons un chemin plus large et un banc, bienvenu au croisement de plusieurs chemins, nous offre un moment de pause au soleil.

Une petite pause au soleil avant d'atteindre le château de Bourscheid et après une section éprouvante

Le temps de manger une tartine et de boire une bonne rasade d’eau, nous nous remettons en route et maintenant le chemin est large et sur un plateau dégagé offrant des vues sur la vallée. Bientôt le château-fort de Bourscheid apparaît. En saison, il est possible de le visiter, son chemin de ronde offre une vue imprenable sur la vallée.

La vallée de la Sûre et Michelau vus depuis le château-fort de Bourscheid en décembre 2003

Le château-fort est desservi chaque heure (le dimanche toutes les deux heures) par une ligne de bus régulière. Nous, nous poursuivons notre chemin en longeant un court moment la route et la quittons bientôt pour rejoindre la vallée.

Le tunnel de Bourscheid et le château qui veille depuis les hauteurs sur la vallée, le chemin est au plus près de la voie ferrée

Nous passons sous la ligne ferroviaire et longeons un bref instant la Sûre avant de gravir un petit chemin qui longe alors la voie ferrée et qui va nous permettre de rejoindre Michelau et sa gare d’où nous pourrons reprendre le train ou le bus.

Arrivée à la gare ferroviaire et des bus à Michelau

Toutes les photos de la balade dans l'album dédié

Éislek ?

Un petit mot sur la région où se situent ces randonnées. L’Éislek est la partie luxembourgeoise de l’Ardenne. En fait l’Eifel, l’Ardenne, l’Éislek, l’Ösling ou Oesling font partie même zone naturelle dévonienne constituée de collines et de forêts de feuillus et au sol schisteux qui s’étend de la vallée du Rhin entre Köln et Koblenz jusqu’à la vallée de la Meuse en France du côté de Givet et Charleville. Tout comme l’Ardenne belge et l’Eifel, l’Éislek est peu peuplée.

Liens utiles

• cfl.lu/fr-fr/getaway/loisirs/h…
• map.geoportail.lu/theme/touris…
• fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89is…

#randonnée #nature

F.C. De Kampioenen de la télé à la BD

Introduction

Apparue à l'écran pour la première fois en octobre 1990, il y aura donc 35 ans cette année, la série "F.C. de Kampioenen" est rapidement un succès en Flandre avec des audiences à faire pâlir d'envie!

Tellement populaire qu'en 1997, la série connaît sous la plume de Hec Leemans une adaptation en bandes dessinées toujours en cours de parution et depuis 2011, Vertongen, le gaffeur de la série, a droit à sa propre série qui continue également à paraître régulièrement.

A chaque rediffusion, les téléspectateurs sont au rendez-vous.

Cette série télévisée tout comme les bandes dessinées n'ont jamais, hélas, passé la frontière linguistique belge.

La série télévisée

Le casting de F.C. de Kampioenen

273 épisodes répartis sur 21 saisons, un spécial "Noël" en 2020 et 4 films forment l'ensemble des aventures d'un mauvais club de foot d'une petite commune (jamais citée) en Flandre.

L'équipe de foot sert juste de faire valoir à toute une galerie de personnages qui vivent des aventures dignes du théâtre de boulevard. Quiproquos et situations rocambolesques sont la base des gags qui ne manquent pas de faire rire le public et il faut avouer que parfois, on rit comme une baleine comme on dit par chez nous!

L'action se situe très souvent au café qui jouxte le terrain de foot tenu par Pascale et Oscar (et puis Maurice suite à la disparition d'Oscar devenu moine tibétain comme on le découvrira dans un des films) qui vivent dans le logement contigü avec leur fille tout juste majeure Bieke.

A côté du café, le garage DDT Oké Cars tenu par Dimitri de Tremmerie (joué par l'acteur Jacques Vermeire jusqu'en 1998) est aussi souvent le théâtre des aventures de notre pitoyable club de foot : on ne compte plus vitres brisées et les tentatives de DDT de s'approprier le terrain de foot et qui aimerait voir les Kampioenen disparâitre!

Propriétaire du club de foot, Balthazar Boma, directeur d'une entreprise de saucisses qui visiblement sont aussi mauvaises que son équipe de foot est un personnage aux tenues pour le moins voyantes et aux mains baladeuses parfois. Il s'exprime dans un flamand qui ressemble à s'y méprendre à la façon qu'avait Herman De Croo, le politicien libéral belge originaire de la région d'Oudenaarde dans les Ardennes Flamandes. Régulièrement, il y a des mots de français qui se glissent dans ses paroles.

Il y a encore deux autres couples : Carmen, une sorte de coughar qui porte souvent des tenues léopard et très ajustées au corps et aime plus son chien, Néro(n) que son époux Xavier, sergent à l'armée belge (qui est d'ailleurs souvent portée en dérision) qui lui a de l'affection pour les canaris et ... pour les choppes! Des choppes de bière qu'il appelle "Dagschotel" (plat du jour).

Le dernier couple est formé de Doortje et de Pico. Dootje travaille comme secrétaire chez DDT et est souvent celle par qui le quiproquo arrive et Pico, outre son poste à l'école secondaire, répare aussi tant bien que mal et plutôt mal que bien des téléviseurs.

Reste un personnage qui apparaît de temps à autre dans les premières saisons mais va devenir l'époux de Bieke ultérieurement : Marc Vertongen! Lui, il est animateur sur Radio Hallo, une radio locale pour laquelle il fait les reportages sur le terrain mais est surtout un gaffeur né! Plus maladroit que lui, difficile à trouver mais avec lui, le gag est assuré et le fou rire aussi!

Voilà donc les principaux personnages de cette série humouristique. Du casting original, trois personnages ont disparu : Oscar, Pico et Dimitri remplacés par Maurice (qui épousera finalement Pascale au dernier épisode de la dernière saison), Pol (qui sera le nouvel entraîneur du club et second époux de Doortje et Dimitri cèdera sa place à un brocanteur : Fernand.

La bande dessinée

Dessinée par Hec Leemans

Couverture de l'album omnibus 19 reprenant cinq récits parus précédemment - février 2025

Depuis 1997, la série télévisée est donc devenue une bande dessinée réalisée par Hec Leemans et qui paraît chez Standaard Uitgeveij, le principal éditeur de bandes dessinées pour la Flandre basé à Antwerpen. Il y a près de 140 aventures parues jusqu'ici.

La bande dessinée reprend l'ensemble des personnages et évidemment, la bande dessinée offre plus de possibilités que la série qui est plutôt réalisée comme une comédie à sketches.

Il y a aussi quelques personnages supplémentaires comme l'inspecteur Porei (allusion sans équivoque à Hercule Poirot avec son chapeau melon et sa moustache) et Oma Boma (la mère de Balthazar).

Couverture d'un volume de Vertongen & Co où l'inspecteur Porei est représenté

Les aventures sont tout aussi hilarantes que la série et garantissent un bon moment de détente par la lecture et vu que c'est une série tous publics, c'est un bon moyen d'apprendre, d'améliorer ou de raviver votre néerlandais/flamand!

Si dans la série, les "Kampioenen" ne quittent presque jamais leur coin (excepté dans les films où ils se rendront en Afrique et jusqu'au Tibet), dans la bande dessinée, il en va autrement et dans la dernière aventure parue (la 135ème), ils sont même en voyage à Paris!

Couverture de la dernière aventure en date - janvier 2025

La série Vertongen & Co peut être considérée comme une spin-off de la série originale et est également animée par Hec Leemans.

Couverture d'un volume de Vertongen & Co

Produits dérivés

Preuve de la grande popularité de cette série, les produits dérivés sont nombreux et vont du puzzle aux livres de coloriages ou de jeux et même un calendrier éphéméride.

De 2011 à 2017, il y avait une fresque à Bruxelles près du canal mais celle-ci a disparu suite à la construction d'un bâtiment. (Article de radio 2 en néerlandais)

Conclusion

La série est disponible via VRT Max, le site gratuit de streaming de la télévision publique flamande et certains épisodes sont aussi disponibles sur le site de streaming de la firme commençant par "G".

Le wokisme est aussi passé par là car certains épisodes ne sont plus diffusés car jugés non adaptés aux réalités de l'époque actuelle (sic!) et notamment un épisode où Marc est grimmé en roi mage noir... et même si parfois, ça peut paraître peu inclusif et parfois un peu sexiste de nos jours, il faut remettre ça dans le contexte de 1990, où l'on voyait les choses différemment... Personnellement, je ne vois rien de bien méchant mais nous dirons que l'époque veut ça... et il me semble excessif de tout passer au crible du wokisme. C'est une série humouristique et donc aussi caricaturale et à prendre au second degré. C'est mon opinion et je n'attends pas à ce que tout un chacun la partage.

#bande dessinée #BD

Sur le G.R.P. 162 entre Saint-Mard et Dampicourt

Avant-propos

Si le G.R. 16, dit sentier de la Semois, existe depuis longtemps déjà, le G.R.P. 162 lui n’est pas encore tout à fait officiel puisque toujours en cours de balisage (jaune/rouge au lieu du blanc/rouge habituel). A terme il fera le tour du Parc Naturel de Gaume.

Ce G.R. utilise en partie le cours du G.R. 129 qui traverse la Belgique en diagonale d’Arlon à Brugge. Dans la région de Virton, il suit d’assez près la frontière française et la traverse même à Williers (près d’Orval). En outre, ce nouveau G.R. utilise des parcours balisés locaux et d’autres grands itinéraires régionaux comme La Lorraine Gaumaise ou La Gaume Buissonnière.

Les possibilités de randonnées sont quasi infinies dans la région !

Le tracé du parcours de la randonnée

Un mauvais départ

Tellement certain que le bus passait à 9 h 04 au carrefour que je n’ai pas jugé utile de vérifier. Mal m’en a pris ! Il passait à 8 h 04 ou à 10 h 04… Première leçon de la journée : toujours vérifier l’horaire du bus qui peut varier entre la semaine et le week-end !

De Saint-Mard à Houdrigny

Cela étant et ne voulant pas attendre une heure, changement de plan, au lieu d’aller en bus à Meix-devant-Virton pour relier le point de départ de ma rando du jour, je décide de démarrer de Saint-Mard en suivant les marquages récemment apparus du G.R.P. 162… Après une courte section urbaine et avoir traverser la grand route à la sortie de la commune, je m’engage sur un chemin que je connais bien pour avoir déjà fait plusieurs fois la balade locale qui passe par là…

Ça grimpe un petit peu mais c’est le prix à payer pour ne pas suivre une grand-route au trafic assez important. Une aigrette faisait une pause à un point d’eau créé par des déblaiements et s’est envolée alors que j’approchais… Étant bien emmitouflé car le froid est piquant ce matin, je n’aurai pas le temps de sortir l’appareil photo… dommage !

Je continue mon chemin et arrive sur la route qui relie Virton à Houdrigny que je longe sur une bonne centaine de mètres avant de la traverser pour prendre un chemin rural qui passe à proximité de l’élevage bio de cochons. Lors de l’épisode de peste porcine il y a quelques années, l’élevage avait disparu. Deux truies ont bravé le froid et sont hors de leurs huttes en tôle. Lorsqu’il fera plus doux, pas de doute que les porcelets s’ébattront joyeusement dans leur vaste enclos… Malgré que ce soit un petit élevage, bio, et respectueux pour l’environnement, je ne pourrais pas manger la viande de ces animaux. Cela fait une énorme différence de voir les animaux vivants et de les imaginer transformés en côtelettes ou saucisse… Impossible pour moi.

L'élevage de cochons

Avant de prendre le chemin qui redescend vers le village d’Houdrigny, je fais un crochet jusqu’au cimetière militaire français battu par le vent frais. Ils sont nombreux dans la région tant les combats en août 1914 ont été meurtriers au début de la première guerre mondiale… Malheureusement, les humains semblent oublier très vite les ravages que les guerres font…

En regardant les nombreuses croix blanches, je suis à nouveau sidéré de voir le nombre de « inconnus » qui sont inscrits…

Le cimetière militaire français d'Houdrigny

Après cette courte visite, je reprends le chemin et passe à côté d’une pâture où deux chevaux robustes paissent tranquillement. L’un d’eux, s’approche de moi entre curiosité et histoire de voir si j’ai quelque chose à lui offrir ? Il se laisse caresser mais vu que je n’ai rien d’intéressant à lui proposer se détourne bien vite.

De Houdrigny à Sommethonne

A Houdrigny, après avoir traverser la route principale, je prends la direction de Villers-la-Loue (prononcé Villé) en suivant d’abord la route et après avoir traverser les voies à hauteur de l’ancien point d’arrêt, continue jusqu’à un croisement où se trouve un énième monument aux morts des guerre… Un banc, m’invite à me poser quelques minutes et savourer une petite tasse de thé avant de poursuivre.

Après cette petite pause bienvenue par ce froid piquant, je me remets en route vers le village, lorsque j’arrive, c’est la récréation de dix heures à l’école primaire du village, le brouhaha des enfants jouant apporte une animation dans le village qui sinon, est plutôt calme.

Le temps de lire le panneau jouxtant l’église Saint-Hubert, je poursuis mon chemin en arpentant une promenade locale que j’avais faite le 16 novembre 2015, le lendemain des attentats sanglants du Bataclan. Un tel évènement fixe pour toujours dans la mémoire ce que l’on faisait ce jour-là ! Aujourd’hui la météo est magnifique bien que froide, il y a dix ans, c’était plutôt un froid humide… et beaucoup moins lumineux.

Villers-la-Loue

A la sortie du village, j’aperçois un monticule de branchages qui est sûrement une préparation du grand feu, une tradition encore bien ancrée dans les villages de Wallonie où par ce grand feu, on chasse l’hiver.

Je m’engage à présent sur un chemin bordé d’arbres qui se touchent donnant une ambiance de tunnel végétal qui descend avant de rejoindre un autre progressivement va remonter… pour atteindre un carrefour à proximité de Sommethonne. Il y a un banc au soleil mais le vent est vraiment trop froid pour s’asseoir et puis il y a un peu de circulation, pas idéal pour une pause de midi…

Le croisement et son crucifix sur les hauteurs de Sommethonne

Et c’est là que je commets la deuxième bourde de la journée ! En effet, à cet endroit, je rejoins le G.R. 129 mais je l’emprunte dans la direction opposée à celle que j’aurais du prendre… Je me rends compte de ma méprise au moment où j’ai déjà grimpé un bon morceau du chemin rural. Tant pis, je continuerai sur ma lancée et irai à Dampicourt au lieu d’aller à Sommethonne et Meix-devant-Virton… Ce sera au programme d’une prochaine randonnée !

De Sommethonne à Dampicourt

Sans aucun doute, une des plus belles vues de la randonnée

Après avoir faire quelques photos panoramiques sur les hauteurs, je repars en marchant littéralement sur la frontière. Ni bornes, ni panneaux pour l’indiquer, juste une indication sur la carte topographique.

En marchant sur la frontière!

Arrivé au lieu-dit La croix d’Avioth, j’entends un bruit familier du printemps qui arrive : les cris des grues cendrées. Et effectivement, trois grands groupes de ces majestueux et bruyants oiseaux apparaissent dans le ciel et bien vite c’est balai fantastique pour se reformer en un grand groupe et poursuivre leur route vers le nord. C’est toujours une émotion que de les voir revenir.

Le retour des grues cendrées, signe avant-coureur du printemps

Après avoir observé et photographié à l’envi, je quitte le chemin et laisse la France derrière moi pour redescendre en pente douce vers Dampicourt mais avant ça, j’aimerais trouver un endroit pour me poser et manger mon pic-nic.

Mon vœux sera exaucé en arrivant à un carrefour avec une petite route qui va vers Couvreux et Montquintin dont j’aperçois la butte et les ruines du château au loin. Là, un banc, un peu à l’abri, je peux enfin me poser et manger tranquillement et dans le silence, uniquement troublé par une seule voiture, tout en bénéficiant des rayons généreux du soleil.

Sous un soleil généreux et sous le regard de Montquintin, une pause pic-nic bien méritée

Après le casse-croûte, une dernière montée pour rejoindre le lieu-dit « A la voie Romaine » et là, je prendrai la petite route étroite et asphaltée qui redescend directement vers Dampicourt en passant par le cimetière.

La route de Montmédy traverse le village de Dampicourt. En Gaume, nous avons aussi des mairies et le jeu de quilles (bowling) est très prisé tout comme au Grand-Duché de Luxembourg et la région de Trier (Trèves) en Allemagne

Il ne me restera plus qu’à attendre le bus qui me ramènera à Saint-Mard après cette belle balade de près de 15 kilomètres.

#Nature #Randonnée #Outdoors #Gaume

Toutes les photos sont visibles dans l'album dédié

Neige et chemins de fer sur la ligne CFL Luxembourg - Troisvierges

Ces photos doivent dater décembre 2001, j'avais passé avec un ami le Nouvel-an dans un petit village de 70 âmes pas très loin de la ligne du Nord CFL et nous avions eu de la neige.

Trois photos d'ambiance avec deux fois une 3000 emmenant leurs trains IR vers Liège et Liers à l'époque et une avec une 3600 avec un train RE Troisvierges Luxembourg dans les environs du petit hameau d'Enscherange situé entre les gares de Drauffelt et de Wilwerwiltz.

#trains #CFL #Locomotives #CheminsDeFer #Railways #railwaysphotography

Neige et Chemins de fer

Quelques photos de gares et de trains dans la neige

Il y a dix ans quasi jour pour jour, la gare de Libramont était recouverte d'une bonne couche de neige lorsque j'arrivai de Virton... l'occasion d'une petite photo entre deux trains

Les voies et les quais de la gare de Libramont vus vers Bertrix (les voies bifurquent vers la gauche après le pont) et Jemelle (dans l'axe des voies 1/2) en février 2015

Saisie au passage à niveau de Martué sur la route qui relie ce village à celui, voisin, de Lacuisine, cette automotrice Desiro arrivera bientôt à son prochet arrêt à Florenville sur la ligne 165 Bertrix - Florenville - Athus.

Pendant un court arrêt à Bertrix avant de poursuivre notre route... en janvier 2017

#trains #trainsofmastodon #SNCB #NMBS #Automotrices

Fin de journée à Tongeren

Tongeren (Tongres), sur la ligne 34 Liège - Hasselt, est l'une des trois villes les plus anciennes de Belgique. Titre qu'elle partage avec Tournai et Arlon. En effet, toutes trois sont nées sous l'Empire Romain antique.

En décembre 2000, une automotrice AM96 stationne en gare, elle est arrivée comme InterCity depuis Blankenberge via Bruxelles, Leuven et Aarschot.

#trains #SNCB #Automotrices #cheminsDeFer

Les autorails SNCB série 42 (ex-602)

Cet article a été rédigé en 2004 et remanié en 2025

Historique

Après la seconde guerre mondiale, la situation du parc des autorails de la SNCB est plutôt désastreuse. Au début des années 1950, il est prévu d'acquérir un certain nombre d'autorails modernes pour assurer les dessertes des lignes secondaires. Les premiers autorails construits après guerre sont les autorails du type 554. Suivirent ensuite les autorails des types 604 et 605, 603 et 602.
Initialement, il était prévu d'acquérir aussi une série d'autorails type 606 mais cette commande ne se concrétisa pas. Nous y reviendrons dans un autre article.

Les autorails du type 602 ont été construits en 1955 par les ateliers métallurgiques de Nivelles et sont en fait identiques aux autorails type 603 mis à part quelques différences dans l'agencement intérieur. Et pour cause, le type 602 est le tout premier matériel de la SNCB dédicacé à la desserte de l'aéroport national. Celui-ci se trouvait à l'époque à Melsbroek. Les autorails type 602 avaient à cet effet reçu un fourgon plus spacieux et un compartiment de première classe. Ils circulaient pour le compte de la SABENA, au départ de la voie 1A à Bruxelles-Central, voie aujourd'hui abandonnée.

Un autorail type 602 en version d'origine en 1958 à l'aérodrome de Melsbroek, l'ancêtre de Brussels Airport - Photo : R. Temmerman, collection de l'auteur.

Ainsi ils offraient 29 places en première classe, 70 en deuxième et un fourgon d'une capacité de charge de 4 tonnes (comparé à 1 tonne pour un 43 par exemple).
Ils étaient équipés d'une transmission diesel-hydraulique et équipés de moteurs diesel SEM-Carels à 6 cylindres en ligne, 4 temps et d'une puissance de 400 ch. Leur vitesse maximum était de 90 km/h.

Poste de conduite dans sa configuration de fin de carrière (années 1980)

Les cabines de conduite originales furent élargies à l'occasion de la modernisation des autorails dans les années 1970. Ainsi, les faces avant des autorails furent modifiées assez profondément: deux larges baies remplaçant les trois petites baies d'origine. Le WC fut aussi déplacé.

En 1971, ils furent renumérotés dans la série 42 avant d'intégrer, après transformation, la série 43 entre 1972 et 1977.

La salle centrale de l'autorail 4333 préservé par le PFT.

Entre 1958 et 1961, certains autorails type 603 furent numérotés dans la série des 602.
Le tableau ci-après reprend les différents autorails affectés par ces changements de numéros:

Les autorails type 602 ne furent plus nécessaires à la desserte de l'aéroport une fois la nouvelle ligne électrifiée vers Zaventem en service. Ils furent dès lors utilisés ailleurs sur le réseau. Ils terminèrent leur carrière avec les 43 dans les dépôts de Bertrix, Stockem, Kortrijk et Gouvy.

Certains d'entre-eux furent encore transformés en autorails ES dans les années 1980 après leur radiation. Ce fut le cas, notamment du 4315 (602.06 à l'origine).

Le 4333, ex-602.03, ex-4233 fut restauré par les soins du PFT et est en état de marche. On a pu le voir régulièrement en service sur la ligne du Bocq exploitée par le même PFT.

L'autorail 4333 préservé par le PFT avec une remorque à deux essieux type 732 au Rétrotrain à Saint-Ghislain en août 2025

Fiche technique

Fiche technique de l'autorail série 43 - situation 1985 - identiques aux autorail série 42 - Collection de l'auteur

Livrée

A l'origine, les autorails type 602 furent revêtus de la livrée à deux tons de vert séparés par un filet noir et munis de phares simples. Plus tard, ils reçurent la livrée à ton uni de vert foncé et équipés de deux phares simples. Enfin, lors de leur modernisation dans les années 1970, ils furent repeints dans la livrée jaune/rouge retenue pour les autorails diesel de la SNCB à l'époque et équipés de doubles phares.

D'autres photos sont visibles dans l'album photo consacré aux autorails SNCB

Bibliographie

• J. Vandenberghen, Evolution de l'autorail à la SNCB, SNCB, département matériel, 1994 - à lire ici;
• Articles parus dans Rail et Traction n° 33, 57 et 130. à lire via le Grenier Ferroviaire
• Recueil de fiches techniques des autorails via le Grenier Ferroviaire

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