Roumanie fin des années 30 : 750.000 citoyens d'origine juive
Fin de la période fasciste : 350.000
Fin de la période communiste : moins de 10.000
Les exportés
@Sonia_Devillers
https://editions.flammarion.com/les-exportes/9782080283207
#nucléaire #wonkish
On va essayer de voir dans quelles conditions il peut être rentable de produire en deçà des capacités maximales d'un réacteur nucléaire.
Avec un modèle ultra-stylisé.
Quand produire avec un réacteur de puissance maximum W, d’une capacité de production K (pour une charge de combustible), des coûts variables C, une durée d’arrêt pour recharge Dr, et qu’alternent des périodes de prix de vente Pinf et Psup, avec une fréquence de s et 1-s ?
On compare le bénéfice d’exploitation de deux stratégies extrêmes :
A : « stop and go » c’est-à-dire production à pleine puissance quand le prix est Psup, nulle quand il est de Pinf
B : production « en base » c’est-à-dire en permanence à pleine puissance
La stratégie B épuise la charge de combustible avant la stratégie A, il est donc possible de recharger et de produire encore (toujours en base).
On compare donc les deux stratégies sur une même durée D alternant des périodes de production (variable ou constante) et d’arrêt pour recharge.
-Le profit de la stratégie A avec une charge K est (s×Pinf*0+(1-s) ×Psup×W- (1-s) ×C×W)×dA = (1-s) × (Psup-C) ×W×dA, où dA est la durée entre 2 recharges. K=(s×0+(1-s) ×W) ×dA. On a donc dA=K/((1-s) ×W) et
πA=K× (Psup-C)
-Le profit de la stratégie B avec une charge K est (s×Pinf*W+(1-s) ×Psup×W- C×W)*dB où dB est la durée entre 2 recharges. K=W×dB. On a donc dB=K/W et
πB=K× (s×Pinf +(1-s)×Psup - C)
Sur une même durée D on a une alternance de séquences de production de durée dA ou dB et rechargement de durée dR. Le nombre de séquence est nA ou nB
D=(dA+dR)×nA=(dB+dR)×nB
Sur la durée D les profits sont :
πA(D) = nA×πA = D/(dA+dR) × K × (Psup-C) = D/( K/((1-s)×W +dR) × K×(Psup-C)
πB(D) = nB×πB = D/(dB+dR) × K × (s×Pinf +(1-s)×Psup - C) = D/( K/W +dR) × K×(s×Pinf +(1-s)×Psup - C)
Le rapport de ces profits est :
πA(D)/πB(D) = ( K/W +c)/( K/((1-s) ×W +dR) × (Psup-C)/(s×Pinf +(1-s)×Psup - C)
Avec : R=dR×W/K, la production potentielle perdue du fait d’un arrêt pour rechargement rapportée à la production totale avec une charge ; p=Pinf/Psup ; c=C/Psup
πA(D)/πB(D) = ( 1+R )/( 1/(1-s) + R ) × (1 - c)/(1 – c + s(p-1))
La stratégie A de “stop and go” est plus profitable quand
-p petit : prix bas dans les périodes défavorables
-s grand : fréquence des périodes de prix bas
-c grand : coût variable économisé en ne produisant pas,
-R grand : rechargement long et/ou puissance élevée et/ou capacité totale avec une charge faible,
On peut réécrire le ratio des profits pour faire apparaitre une seule fois p et c, dont l’écart est déterminant :
πA(D)/πB(D) = ( 1+R )/( 1/(1-s) + R ) × 1/(1 - s(1-p)/(1-c))
p<c (Pinf<C) plausible si les périodes de prix bas correspondent à celles pendants lesquelles l’éolien ou le solaire produisent beaucoup relativement à la demande (par exemple lors des gros coups de vents sur l’Europe de l’ouest hors pic de demande). C est faible pour le nucléaire (10€/MWh souvent c donné comme chiffre pour la France, on ne tient pas compte ici d’éventuelles coûts de maintenance supérieurs pour la modulation)
s grand également quand les capacités installés d’éolien et de solaire sont importantes
(la séparation entre s et p est artificielle, faite pour simplifier les calculs)
R grand en France (quantité de combustible relativement faibles, maintenance longue)
si R grand alors il peut être profitable de sous-produire même avec p<c
Cela est bien sûr plus probable si les prix ne sont pas exogènes : baisser la production d'un réacteur peut alors augmenter le prix de marché et donc les recettes de l'ensemble du parc.
[voilà, si par extraordinaire vous êtes toujours là, c'était surtout pour tester un tweet/pouet super long ;)]
8.11.2022 07:36#nucléaire #wonkish On va essayer de voir dans quelles conditions il peut être rentable de produire en deçà des capacités maximales...Au cas où vous n'aimeriez pas la source principale des données dans mon graphique (BP) je vous montre avec les données du Global Carbon Atlas http://globalcarbonatlas.org/en/CO2-emissions
et en remplaçant les émissions territoriales par l'empreinte CO2 donc en tenant compte du CO2 dans les importations
Il y a 2 pays plus riches que la France et qui émettent moins de CO2 par habitant (dans le cadran sud-est du graphique) : la Suède et la Suisse. Les 2 ont aussi pas mal de nucléaire (moins que la France) et d'hydroélectricité (plus que la France) dans leur mix énergétique
[recopié de Twitter mais en corrigeant une typo ;)]
6.11.2022 22:27Il y a 2 pays plus riches que la France et qui émettent moins de CO2 par habitant (dans le cadran sud-est du graphique) : la Suède et la...⬆️
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