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👋 pas très active ici, mais si vous passez par là… 3 dernières autour de « 1312 raisons d’abolir la police »: samedi 2...

👋 pas très active ici, mais si vous passez par là… 3 dernières autour de « 1312 raisons d’abolir la police »:
samedi 2 septembre, 18h. La CAB, au lac du Chammet - Faux la montagne.
Mardi 5 septembre, 19H - parvis de la gare sud, Nice.
Mercredi 6 septembre, 18h - aux tanneries, 35-37 rue des ateliers, Dijon.
Toutes les rencontres sont dans des lieux accessibles PMR et #autodefensesanitaire (extérieur ou port du masque) #wekeepussafe

Ma première interview autour du livre (a paraître) 1312 raisons d’abolir la police. Par Secours rouge Toulouse (où il y aura une...

Ma première interview autour du livre (a paraître) 1312 raisons d’abolir la police. Par Secours rouge Toulouse (où il y aura une présentation du livre le 5 janv.). L’interview était à l’occasion du #ACABday, mais #acabdayeveryday, c’est très bien aussi.
Quelques extraits :

Le Black Panthers Party tient une place importante dans la généalogie des mouvements abolitionnistes car ses apports sont énormes, tant sur le plan de l’analyse que de la stratégie. Par exemple en définissant la police comme une force d’occupation des quartiers noirs et en appelant à l’autodéfense et à l’organisation communautaire pour se protéger et se passer de la police.

Dylan Rodriguez dénonce les organisations réformistes en matière de police comme participant de fait d’une « contre-insurrection libérale et progressiste ». Ainsi, la rhétorique selon laquelle « La police doit rendre des comptes ! », comme Yannick Marshall l’explique, est une de ces « platitudes utiles du jargon libéral » qui laisse intacte la légitimité de la police.

L’abolitionnisme ne vise pas la dissolution d’une force de police en particulier. Les exemples de la suppression de la police des mœurs en Iran ou de celle des « voltigeurs » qui ont tué Malik Oussekine en France montrent que l’enjeu n’est pas telle ou telle force de police, mais la police elle-même. Plus généralement, ce que visent les abolitionnistes n’est pas seulement la police, mais ce qu’on appelle en anglais le « policing », c’est-à-dire le maintien de l’ordre, la surveillance.

Appeler à dé-fliquer les luttes progressistes, c’est appeler à rompre avec les positions réformistes et à prendre clairement position contre la police. En effet, comme je l’écris, « détester la police est une opinion politique ». Il faut assumer cet antagonisme et cette conflictualité quand on se situe dans le camp du progrès social.

En tant qu’abolitionniste, l’autodéfense sanitaire me semble même une exigence, au même titre que la critique des manières dont la pandémie a servi de prétexte au développement de dispositifs de surveillance et la dénonciation de la répression qui s’est abattue sur les habitant-e-s des quartiers populaires au nom de la santé publique. Nous ne sommes pas égaux devant la pandémie : c’est pour cela que la solidarité est cruciale. Comme disent les abolitionnistes aux États-Unis, « Care, not cops ». *** pour lire l’interview en intégralité : https://secoursrouge.org/acabday-interview-avec-gwenola-ricordeau-sur-labolitionnisme-penal/

Dates et lieux de présentation du livre 1312 raisons d’abolir la police en janvier 2023 (je ferais un post pour chaque événement) 5...

Dates et lieux de présentation du livre 1312 raisons d’abolir la police en janvier 2023 (je ferais un post pour chaque événement)
5 janvier: Toulouse

6 janvier: Bordeaux

7 janvier, 18h : Montpelier

10 janvier, 18h30 : Genève

11 janvier : Lyon

15 janvier, 17 h : Montreuil

16 janvier, 17 h : Caen

18 janvier : Lille

19 janvier : Bruxelles

Très heureuse d'annoncer la parution le 6 janvier de: 1312 raisons d’abolir la police (chez Lux). En s’appuyant sur les...

Très heureuse d'annoncer la parution le 6 janvier de: 1312 raisons d’abolir la police (chez Lux).
En s’appuyant sur les mobilisations contemporaines pour l’abolition de la police en Amérique du Nord, il explore les propositions stratégiques de l’abolitionnisme, ses expériences et les débats qui les traversent. Pour penser, au-delà de la critique ordinaire de la police, son abolition.
Il réunit une quinzaine de contributions, dont beaucoup de traductions inédites en français, avec une longue intro et conclusion par moi-même.
Le livre commence par ces (mes) mots :
« Je déteste la police. Pourtant, mes griefs personnels contre les policiers sont très mesu­rés : s’ils ne m’ont jamais été d’aucune utilité, ceux à qui j’ai eu affaire se sont généralement montrés plus fainéants que zélés et s’ils étaient pour la plu­part de vraies têtes de cons, ils n’en étaient sou­vent pas moins attachés à la République. Mais, au regard de l’ampleur des nuisances que cause la police, mes désagréments ont été somme toute assez modestes, pour des raisons tenant à la fois aux circonstances et aux privilèges que me confèrent notamment mon sexe, la couleur de ma peau et ma classe sociale.
Qu’on ait ou non des griefs personnels contre elle, détester la police est une position politique. Dans une société capitaliste, raciste et patriarcale, choisir le camp des opprimé.e.s, des exploité.e.s et des tyrannisé.e.s, c’est compter la police parmi ses ennemis. »
Les contributeurs/contributrices : Philippe Néméh-Nombré, Robyn Maynard, Kristian Williams, Free Lands Free Peoples, Yannick Marhsall, Rémy-Paulin Twahirwa, Mad Resistance, Adore Goldman & Melina May du Cats, Alex S. Vitale, Cameron Rasmussen, Kirk « Jae » James, Dylan Rodriguez, George S. Rigakos, Mark Neocleous, Brendan McQuade, Kevin Walby et Tasasha Henderson.
Une présentation plus complète et la table des matières sur le site de l’éditeur. https://luxediteur.com/catalogue/1312-raisons-dabolir-la-police/
Des présentations/rencontres auront notamment lieu à Toulouse, Paris, Lyon, Caen Genève et Bruxelles en janvier (le calendrier est en cours d’organisation ; plus d’infos seront postées ici) ; en mars à Tiohti:áke/Montréal (Canada)
Pour info, je n’interviens pas dans les lieux qui ne sont pas accessibles aux personnes handicapées et qui ne pratiquent pas l’#AutodéfenseSanitaire – ce qui est le minimum quand on présente un livre sur l’abolitionnisme qui s’appuie sur une critique du validisme (#CareNotCops)
#AbolitionDeLaPolice
#1312RaisonsDAbolirLaPolice

En ce 25 novembre, jour de lutte pour les femmes mais aussi jour de propagande gouvernementale et policière, c’est important de dire que...

En ce 25 novembre, jour de lutte pour les femmes mais aussi jour de propagande gouvernementale et policière, c’est important de dire que la police n’est pas la solution aux violences sexuelles et sexistes ou au patriarcat: elle fait partie du problème. Il faut dénoncer le courant dominant du féminisme qui réclame plus de police, des policiers mieux formés, des commissariats plus friendly et qui en somme croit au système pénal... Le problème, ce n’est pas "la police qui ne prend pas les plaintes", "qui recoit mal les victimes", etc. Le problème, c’est cette croyance que la police pourrait participer a l'emancipation de toutes les femmes - une croyance bien pratique que la police existe « pour notre bien ». Se scandaliser d'une police "qui participe de la culture du viol" ou "qui ne soutient pas les femmes", c'est encore penser qu'on pourrait avoir une bonne police ou essayer de l'imaginer.
#PasDePoliceDansMonFeminisme #YesAllCops

En anglais, une sélection des recherches récentes sur le Covid et sur les risques nombreux qui sont associés - et pourquoi on devrait...

En anglais, une sélection des recherches récentes sur le Covid et sur les risques nombreux qui sont associés - et pourquoi on devrait porter un masque, aérer et arrêter de s’en remettre aux états qui n’en ont rien a foutre de nos vies 🐑 🐑 🐑 #CovidIsNotOver #MaskUp #BringBackMasks https://jessicawildfire.substack.com/p/you-may-be-early-but-youre-not-wrong?r=jp7y&utm_campaign=post&utm_medium=web

Le definancement (#DefundThePolice, opposition au recrutement de matons, de policiers, opposition à la construction de nouvelles prisons...

Le definancement (#DefundThePolice, opposition au recrutement de matons, de policiers, opposition à la construction de nouvelles prisons etc) n’est pas la seule stratégie abolitionniste et le definancement peut être prôné à des fins non abolitionnistes. Et même s’il y’a d’importants débats stratégiques au cœur des mouvements abolitionnistes, demander plus de financement (pour la police, les prisons ou la justice) sera toujours une ligne de rupture entre réformistes et abolitionnistes. Bref, y’a pas un continuum entre celles des juges contre « une justice au rabais » et celles qui, parfois sans s’inscrire dans l’abolitionnisme, participent à l’affaiblissement du système pénal.

Hello Bonjour, 👋 je suis prof de criminologie à l’université d’état de Californie, Chico (En californie du Nord, là où il y’a...

Hello Bonjour, 👋 je suis prof de criminologie à l’université d’état de Californie, Chico (En californie du Nord, là où il y’a des incendies, pas Hollywood). Auparavant j’ai enseigné la sociologie à l’université de Lille 1. Je suis abolitionniste depuis une vingtaine d’années, c’est-à-dire que je milite pour l’#AbolitionDeLaPrison et plus largement du système pénal (cela inclut l’#AbolitionDeLaPolice. Mon engagement est lié à mon expérience d’avoir eu des proches incarcérés et c’est à la question dont la prison affecte aussi les proches des personnes détenues que j’ai consacré mon premier livre, Les détenus et leurs proches. Sentiments et solidarité à l’ombre des murs (le livre est devenu introuvable à part en ligne https://www.cairn.info/les-detenus-et-leurs-proches--9782746711280.htm). En 2019, j’ai publié Pour elles toutes. Femmes contre la prison (chez Lux https://luxediteur.com/catalogue/pour-elles-toutes/) qui propose une analyse des manières dont les femmes sont affectées par l’existence du système pénal (qu’elles soient victimes, criminalisées ou proches de prisonniers) et dans lequel je plaide pour l’#AbolitionnismePenal d’un point de vue féministe. En 2021, j’ai publié Crimes et Peines. Penser l’#AbolitionnismePenal (chez Grevis https://editionsgrevis.bigcartel.com/product/gwenola-ricordeau-crimes-peines) qui présente des traductions inédites en français d’auteur-es abolitionnistes : #NilsChristie, #LoukHulsman et #RuthMorris. Par ailleurs, mes travaux académiques portent sur la patrimonialisation des lieux d enfermement, les résistances des prisonniers (j’ai notamment travaillé avec Joël Charbit sur les syndicats de prisonniers) - mais aussi la sexualité et le genre en prison. Cette dernière année j’ai essentiellement travaillé sur la question de la police dans les mouvements et théories abolitionnistes - et je participe à un collectif d’écriture sur l’histoire des idées et mouvements abolitionnistes. Je suis ici pour partager des ressources/infos des mouvements abolitionnistes et des luttes anti carcérales & pour râler en prenant mon café le matin. Je parle souvent des incendies en Californie et de l’#Autodefensesanitaire. Mettez vos masques 😷, prenez soin les uns des autres #LeCapitalismeCEstLaMort. #CareNotCops #Introduction #introductionfr

La « surpopulation », c’est bien une expression de la bonne conscience de gauche. Punir oui, punir les pauvres et les minorités en...

La « surpopulation », c’est bien une expression de la bonne conscience de gauche. Punir oui, punir les pauvres et les minorités en particulier, encore oui, mais pas trop quand même, et puis que ça se voit pas trop non plus. Sinon ça fait mal à nos petits cœurs. https://www.bfmtv.com/societe/surpopulation-la-controleure-des-prisons-exhorte-le-gouvernement-a-affronter-la-realite_AD-202211120080.html

Donc on se retrouve ici pour détester ensemble les frontières, la police, la prison, l’état et la socdemie. Mais à part de chouettes...

Donc on se retrouve ici pour détester ensemble les frontières, la police, la prison, l’état et la socdemie. Mais à part de chouettes emoticons , c’est pas encore le fun (comme on dit au Québec). Comme on est en tout petit comité, je vous partage une petite nouvelle: ce livre sortira en France le 6 janvier #1312raisonsdabolirlapolice https://luxediteur.com/catalogue/1312-raisons-dabolir-la-police/

Bonjour 🐘

Bonjour 🐘