Je suis celle qui part comme la marée laissant le sel et tous les limons, goémons et coquilles derrière. Je garde les vents, leurs courants sous mes écailles, les algues aux poignets, un peu de sable dans les plis. Le mistral et toutes les brises dans les cheveux. Je m’élance et plonge, loin devant, loin de toi, loin de nous.
Regarde-moi dans les mots
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Écrire pour tenir les yeux écarquillés
14.2.2025 09:31Écrire pour tenir les yeux écarquillésJe suis celle qui part comme la marée laissant le sel et tous les limons, goémons et coquilles derrière. Je garde les vents, leurs courants sous mes écailles, les algues aux poignets, un peu de sable dans les plis. Le mistral et toutes les brises dans les cheveux. Je m’élance et plonge, loin devant, loin de toi, loin de nous.
Bientôt chez Tarmac
9.2.2025 09:46Je suis celle qui part comme la marée laissant le sel et tous les limons, goémons et coquilles derrière. Je garde les vents, leurs....../... Le problème avec les adultes, c’est le vocabulaire, les synonymes, les antonymes, et aussi ce jour où arrive la désillusion quand les adultes ne disent pas la vérité, le tuteur casse net, la clématite s’accroche à rien, tâtonne depuis le jour premier du mensonge, mal nommer le monde c’est l’abîmer, je nomme mal ce que j’appelle mensonge puisqu’elle ne ment pas, elle le jure, elle pourrait aller se confesser, ce serait vite fait, elle n’aurait rien à dire.../...
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.../...Alors, maintenant que va-t-il se passer, puisqu’ils sont à nouveau tous dehors, tous rassemblés, ou presque, bientôt comme avant, question de semaines, car ça ne tiendra pas plus longtemps ce manège de dingues, cette situation de malades et de bien portants menacés constamment de mort, oui bien cela l’affaire cruciale, le sursit fatal, pour tous, en attente, rallongeant son temps d’existence au mieux, contents d’en être encore, des vivants, pas dans la bataille de ses jours.../...
7.2.2025 15:20.../...Alors, maintenant que va-t-il se passer, puisqu’ils sont à nouveau tous dehors, tous rassemblés, ou presque, bientôt comme...Je fais des poèmes comme on fait des passes, des tours de passe-passe. L’âme écartée vive, seins et coeur gonflés. Ève pécheresse, tentatrice à entrouvrir les lèvres du sens, plus que les cuisses. À s’envoyer des vers, des verts et des bien murs, des verbes enchantés, des vérités pas bonnes à dire, de l’air dans les poumons, du bleu en perfusion et toute la sève de l’autre, l’absinthe et l’eau salée
Tout bientôt chez Tarmac
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A PARAITRE LE 15 FÉVRIER, A COMMANDER DES AUJOURD'HUI CHEZ TARMAC!
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« S’asseoir. Enfin, s’asseoir ne veut pas dire s’asseoir, mais respirer. Ou soupirer. Soupirer, respirer. Soupirer est la tournure active de respirer. C’est la respiration montrée à l’extérieur. C’est occuper l’espace. Occuper un espace. Son espace, son souffle. On va enfin s’asseoir, enfin s’asseoir et parler, Je t’écoute, chambre dix-neuf, j’écoute. »
4.2.2025 16:41A PARAITRE LE 15 FÉVRIER, A COMMANDER DES AUJOURD'HUI CHEZ TARMAC!https://www.tarmaceditions.com« S’asseoir. Enfin, s’asseoir ne...La magie d’Élisabeth Morcellet s’enrichit du rythme, de l’élan où s’entrechoquent sans cesse des flopées d’antithèses, de reprises incessantes, qui amènent le lecteur à reprendre la phrase, à la faire renaître en lui pour battre de concert avec elle le tempo qui lui est propre et sans lequel toute intelligibilité se diluerait dans le néant.
Jean-Yves Guigot, L'Enchâssement
https://lenchassement.com/dun-cote-lautre-delisabeth-morcellet/
Simarron et Lapatapo
présentent
Les Rois Nus, Tarmac éditions
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Le pouvoir est-il une clé de réussite ?
Un pouvoir est-il inné ?
Est-il un héritage ou une construction ?
Un pouvoir est-il lié à un manque ?
Une puissance liée à une faiblesse ?
Possédons-nous, chacun à notre façon, un petit pouvoir qui nous porte ?
Trêve de psychologie, aucun des contes présents ne répond à ces questions mais chacun trace le chemin vers une solution personnelle.
3.2.2025 14:22Simarron et LapatapoprésententLes Rois Nus, Tarmac éditionshttps://www.tarmaceditions.comLe pouvoir est-il une clé de réussite ?Un...Là, demain, une clef est trouvée, la bonne pour en finir une fois pour toutes, et commencer, en son mode, à tenir la baguette en équilibre, avec allant, sans recul, ni droite ni gauche, vers le début de quelque chose, à la lisière de l’entre deux avec cet étonnant appel d’air et de lumière, à tout vent, qui subitement ferme la marche...
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Éloge de la lenteur!
1.2.2025 10:24Éloge de la lenteur!La fin d’un être annonce toujours des remontées acides, des bruits de pas dans la grotte, une échappée belle des langues qui, pour en découdre avec le « rogné », s’habillent d’inutile.
30.1.2025 17:44La fin d’un être annonce toujours des remontées acides, des bruits de pas dans la grotte, une échappée belle des langues qui, pour en...Nature sans tain.
La vérité d'un citron est le pépin.
On n'apprend à l'atteindre que par transmission ou mimétisme à la suite d’un long dépouillement.
Tout le reste n'est qu'une somme de vérités piquant les yeux.
Extrait de l'article de Serge Velay :
Chez White, l’écriture a donc pour fonction d’indiquer un espace des possibles, une cohérence vécue comme sensation accrue du monde. Long ou bref, le poème soit « savoir dire sans dire », il doit indiquer, discrètement et avec précision, la voie, le chemin, le murmure intérieur, les voix du monde, bref, cela un instant entrevu, qui n’est cependant pas le neutre.
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30.1.2025 07:09https://www.tarmaceditions.comhttps://www.lelitteraire.com/?p=110100
29.1.2025 09:47https://www.lelitteraire.com/?p=110100